La culture jusque dans votre assiette
Nul ne peut nier la popularité grandissante de tout ce qui est relié à la nourriture. Certains chefs sont carrément des vedettes, les émissions de cuisine sont de plus en plus nombreuses et les livres de recettes battent des records de ventes.
Bien que l’on ne puisse pas prédire si l’engouement pour la nourriture est uniquement un effet de mode, il est clair que certains plats résistent au passage du temps. Selon un sondage effectué par Le Devoir en 2007, le pâté chinois et le pouding chômeur sont les deux plats qui représentent le plus le Québec. Cela témoigne que la cuisine est surtout reliée à des souvenirs et à notre identité.
La nourriture, c’est aussi de la culture et du patrimoine immatériel. «Le patrimoine immatériel compte cinq éléments, soit des savoir-faire, des connaissances, des expressions, des pratiques et des représentations qui sont transmis de génération en génération. Plus concrètement, les éléments du patrimoine immatériel sont des traditions. Il peut s’agir d’une forme de danse traditionnelle, d’une
pratique culinaire particulière, d’une fête ou d’un rituel qui mobilise la communauté, ou encore de la pratique artisanale d’un métier ancien. Le patrimoine immatériel est un patrimoine vivant, c’est-à-dire qu’il se pratique encore aujourd’hui et qu’il est en constante évolution3 ».
Pour en savoir plus sur le patrimoine culinaire du Québec, nous vous invitons à visiter le site web de l’organisme Cuisine patrimoniale du Québec (www.cuisinepatrimonialeqc.org) ou à emprunter le livre Histoire de la cuisine familiale du Québec auprès de votre bibliothèque.
Recettes de concombres mûrs par René Lapierre
« Mon expérience personnelle (avec cette recette) est que seuls les gens de notre région semblent connaître ce produit. Lorsque j’en fais cadeau à mes amis de l’extérieur, je n’ai jamais rencontré une seule personne qui connaisse cette marinade (bien qu’ils en apprécient le goût). »
Voici la fameuse recette de ma belle-maman Fernande :
1. Neuf livres de concombres mûrs, une fois pelés, égrainés et découpés en dés, l’équivalent de 10 à 12 concombres mûrs (concombres qui commencent à jaunir, pâlir, blondir et non faner);
2. Faire dégorger (sans eau) avec 2 c. à table de gros sel durant au moins 12 heures ou plus;
3. Rincer à l’eau, faire égoutter dans un filet ou un coton. Suspendre 2 à 3 heures afin d’enlever le plus d’eau possible;
4. Faire cuire avec 6 tasses de sucre et 30 oz de vinaigre;
5. Durant la cuisson, dans un coton (faire deux petits sachets) mettre 1-1/2 c. à thé de cannelle en poudre et 1-1/2 c. à thé de clou de girofle en poudre.
6. Laisser cuire à peu près 1 heure ou jusqu’à ce que les concombres deviennent clairs (il faut qu’ils restent croquants).
Note : Cuire dans un récipient assez grand et rempli aux 3/4 car la recette gonfle à la cuisson.
Nul ne peut nier la popularité grandissante de tout ce qui est relié à la nourriture. Certains chefs sont carrément des vedettes, les émissions de cuisine sont de plus en plus nombreuses et les livres de recettes battent des records de ventes.
Bien que l’on ne puisse pas prédire si l’engouement pour la nourriture est uniquement un effet de mode, il est clair que certains plats résistent au passage du temps. Selon un sondage effectué par Le Devoir en 2007, le pâté chinois et le pouding chômeur sont les deux plats qui représentent le plus le Québec. Cela témoigne que la cuisine est surtout reliée à des souvenirs et à notre identité.
La nourriture, c’est aussi de la culture et du patrimoine immatériel. «Le patrimoine immatériel compte cinq éléments, soit des savoir-faire, des connaissances, des expressions, des pratiques et des représentations qui sont transmis de génération en génération. Plus concrètement, les éléments du patrimoine immatériel sont des traditions. Il peut s’agir d’une forme de danse traditionnelle, d’une
pratique culinaire particulière, d’une fête ou d’un rituel qui mobilise la communauté, ou encore de la pratique artisanale d’un métier ancien. Le patrimoine immatériel est un patrimoine vivant, c’est-à-dire qu’il se pratique encore aujourd’hui et qu’il est en constante évolution3 ».
Pour en savoir plus sur le patrimoine culinaire du Québec, nous vous invitons à visiter le site web de l’organisme Cuisine patrimoniale du Québec (www.cuisinepatrimonialeqc.org) ou à emprunter le livre Histoire de la cuisine familiale du Québec auprès de votre bibliothèque.
Recettes de concombres mûrs par René Lapierre
« Mon expérience personnelle (avec cette recette) est que seuls les gens de notre région semblent connaître ce produit. Lorsque j’en fais cadeau à mes amis de l’extérieur, je n’ai jamais rencontré une seule personne qui connaisse cette marinade (bien qu’ils en apprécient le goût). »
Voici la fameuse recette de ma belle-maman Fernande :
1. Neuf livres de concombres mûrs, une fois pelés, égrainés et découpés en dés, l’équivalent de 10 à 12 concombres mûrs (concombres qui commencent à jaunir, pâlir, blondir et non faner);
2. Faire dégorger (sans eau) avec 2 c. à table de gros sel durant au moins 12 heures ou plus;
3. Rincer à l’eau, faire égoutter dans un filet ou un coton. Suspendre 2 à 3 heures afin d’enlever le plus d’eau possible;
4. Faire cuire avec 6 tasses de sucre et 30 oz de vinaigre;
5. Durant la cuisson, dans un coton (faire deux petits sachets) mettre 1-1/2 c. à thé de cannelle en poudre et 1-1/2 c. à thé de clou de girofle en poudre.
6. Laisser cuire à peu près 1 heure ou jusqu’à ce que les concombres deviennent clairs (il faut qu’ils restent croquants).
Note : Cuire dans un récipient assez grand et rempli aux 3/4 car la recette gonfle à la cuisson.
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